Les premiers concerts du IN, animés avec brio par les groupes Saiko Nata et Metz Foundation, ont donné au nombreux public massé aux alentours de la place Baya (ex place Faidherbe), un avant-goût de la 33éme édition du festival international de jazz de Saint-Louis.
Cet événement culturel de grande envergure se déroulera dans l’ancienne capitale de l’Afrique occidentale française (Aof), du 28 mai au 1er juin 2025.
Saiko Nata est monté sur scène vers 21 heures. C’est une fusion de plusieurs artistes de gros calibre, réunis sous un nom symbolique inspiré du mandingue.
Ce groupe, composé de Héléne Niddam (pianiste), Cheikh Yankhoba Diébaté (koriste), Fallou Ndiaye (Calebasse), Hichem Takaout (bassiste), revisite la musique classique en y intégrant les rythmes et sonorités africains, créant ainsi une nouvelle spatialisation musicale.
Leur approche est basée sur le métissage, l’hybridation et la transmission. Ce qui donne naissance à un espace scénique unique et vibrant. Avec une quête tournée vers la découverte et le dialogue entre les cultures.
La musique classique que ce groupe a développé a séduit le public. Les festivaliers ont été également crucifiés par la prestation des percussionnistes sénégalais, notamment Aly Ndiaye, fils de feu Doudou Ndiaye Rose et Khadim Niang, tambour major de Saint-Louis.
Ces deux grands batteurs de tam-tam ont eu la prouesse de faire la symbiose entre leurs sonorités et la musique de Saiko Nata dans une ambiance carnavalesque, festive et chaleureuse.
The Metz Foundation a pris le relais vers 23 heures. C’est un groupe fondé en 2022. Il se distingue Par une identité sonore puissante et électrique.
C’est un trio composé de Thomas Kokenen, batteur irlandais non voyant, Metz, grand saxophoniste luxembourgeois, du bassiste espagnol Alfredo Jiménez.
Ce trio fusionne des rythmes bruts et des effets électroniques pour créer une musique irrésistiblement dansante.
Mbagnick Kharachi Diagne (Journaliste Consultant