Dans le cadre de la valorisation des produits locaux et de l’autonomisation des femmes, l’ONG ENDA CACID a organisé un atelier à Saint-Louis, capitale du Nord du Sénégal. Cet atelier a réuni divers acteurs et opérateurs économiques afin de promouvoir les potentialités économiques de la région, en mettant l’accent sur les femmes transformatrices locales.
Souleymane Baro, directeur exécutif par intérim d’ENDA CACID, a souligné l’expérience de l’ONG dans le déploiement d’actions dans les zones frontalières, notamment à Ziguinchor et Tambacounda. Il a rappelé que les zones frontalières, comme Saint-Louis, située à la frontière entre le Sénégal et la Mauritanie, présentent des dynamiques socioéconomiques prometteuses et des opportunités de commerce et d’investissement.
Cependant, les femmes transformatrices de Saint-Louis ont exprimé les difficultés qu’elles rencontrent dans l’écoulement de leurs produits. « Nous avons l’expertise pour transformer tous les produits locaux, mais malheureusement, nous ne pouvons pas vendre nos marchandises hors de Saint-Louis », a déclaré Penda Sarr, porte-parole des transformatrices. « Le manque de documents tels que le Fara et le code-barres nous empêche de vendre nos produits au-delà de Saint-Louis. »
L’atelier d’ENDA CACID visait à sensibiliser les autorités et les acteurs économiques aux défis rencontrés par les femmes transformatrices et à trouver des solutions pour faciliter la formalisation de leurs activités et l’accès aux marchés. L’obtention des documents nécessaires, tels que le Fara et le code-barres, est essentielle pour permettre aux femmes transformatrices de Saint-Louis de proposer leurs produits à l’échelle nationale et de contribuer à l’économie locale.
