Le Coordonnateur du Mouvement Citoyen Universel, Lamine Diack Diouf, Administrateur de sociétés, Ingénieur géologue et écrivain, a lancé récemment, à Saint-Louis, les activités de son mouvement.
Devant un auditoire fort attentif, il a plaidé pour une remobilisation de la jeunesse, son réarmement moral, mental, spirituel et intellectuel.
Il a, à ce propos, préconisé la mise en place d’un corps de la paix du Sénégal, citoyen et apolitique, composé par des jeunes capables de conscientiser d’autres jeunes, « ce qui permettra de restaurer urgemment la fonction sociale d’éducation et d’encadrement qui était jadis assurée par la rue ».
Il a précisé que la rue était un lieu d’éducation, mais avec l’explosion démographique des grandes villes, elle est devenue un lieu de perdition, « nous devons armer les jeunes, les responsabiliser et les aider à se frayer leur propre chemin dans cette société si impersonnelle, les préserver de manipulations politiques de tous bords et d’idéologies sans lendemain ».
Lamine Diack Diouf a fait savoir que ce corps de la paix sera équidistant des partis politiques et permettra de doter les jeunes d’outils d’analyses et de réflexion, en vue de leur ouvrir des perspectives d’émancipation sociale, de leur faire prendre conscience de leur utilité et de leurs responsabilités, « ils doivent croire en eux-mêmes et aux possibilités de réussite malgré les difficultés, sentir en eux assez d’assurance et de force pour affronter la vie, être conscients de leurs aptitudes à développer leurs passions ».
Le contenu de ce corps de la paix, a-t-il poursuivi, est une forme de travail social et d’engagement citoyen, « les membres pourront être volontaires ou rémunérés, un groupe de 50 membres pourra initier le projet avec une bourse de 50.000 F Cfa par mois, ce corps pourra rapidement prendre un essor national, c’est un concept qui peut même être développé sur le plan international ».
Lamine Diack Diouf a enfin laissé entendre qu’il faut y croire, « car, la paix ne se décrète pas, elle se construit dans les cœurs et les esprits, toutes les visions sont utopiques jusqu’à ce qu’elles se réalisent, nous devons avoir une Assemblée Nationale citoyenne, une constitution citoyenne, une gratuité de l’eau, etc ».
Mbagnick Kharachi Diagne (Journaliste Consultant)
