Pour approvisionner correctement en eau potable les localités comprises entre la commune de Ndiock Sall (Louga) et celle de Gandon dans la région de Saint Louis, la Sones compte entamer un programme d’urgence d’un coût de 10 milliards 500 millions de francs Cfa. Ainsi pour un déroulement sans heurts, les responsables de la Sones ont rencontré à Fass Ngom, des élus locaux, des chefs de villages et organisations villageoises de la zone concernée pour les imprégner du projet
Malgré les gros efforts consentis par l’Etat pour fournir suffisamment de l’eau potable aux populations, il reste toujours des poches à satisfaire. C’est le cas de certaines localités de l’axe Ndiock Sall- département de Saint Louis.
Pour Abdou Diouf, directeur des travaux à la Sones, ce projet d’urgence initié par l’Etat du Sénégal vise à améliorer profondément l’alimentation en eau potable des populations vivant sur ce trajet. » L’impact du projet qui consiste à faire un transfert d’eau supplémentaire sera perceptible pour les populations concernées et servira à compléter les investissements que la Sones est entrain de faire au niveau de Saint-Louis. Il va permettre de connecter les villages restants et de renforcer l’alimentation en eau potable dans les zones déficitaires de Saint Louis comme Sanar, Pikine, Goxu Mbacc, Boudiouck, khar Yalla. Parce que la capacité de production de Saint-Louis ne permet pas de résorber toute la demande » a informé Abdou Diouf. Avant de poursuivre que le programme d’un coût global de 10 milliards 500 millions de francs Cfa consiste à des travaux de fourniture et de pose d’une nouvelle conduite d’eau potable en PEHD DK400, entre le champ captant de Ndiock Sall et le château d’eau de Leybar à Saint-Louis.
Interpellé par les chefs de villages et les élus locaux sur les branchements sociaux, le directeur des travaux de la Sones a tenu à rassurer ces derniers. » Des dispositions ont été prises et qu’au delà du projet de transfert qui sera fait pour Saint-Louis, la Sones a prévu de dérouler un vaste programme de branchements sociaux et d’extension de réseaux. Mais faciliter ce travail, les chefs de village et élus locaux sont priés d’aider à identifier l’ensemble des personnes qui ont sollicité des branchements sociaux dans les villages pour une prise en charge dans le cadre des programmes en cours » a ajouté Diouf. Présidant la rencontre, le sous-préfet de l’arrondissement de Rao, Oumar MBacké Diallo, a rappelé que l’objectif était de réunir les différents acteurs, pour les sensibiliser sur ce projet. » Comme c’est un programme d’urgence, il fallait rencontrer et partager avec tous les acteurs à la base pour recueillir leurs doléances afin d’éviter d’éventuels blocages dans les localités traversées par le projet. Maintenant qu’ils ont la bonne information et les préoccupations des populations prises en compte par la Sones, ils vont servir de relais auprès de la population locale pour les informer » a expliqué Oumar Diallo.
ADAMA SENE SAINT-LOUIS
