SAINT-LOUIS: DURABILITÉ ENVIRONNEMENTALE ET SOCIALE.  Les femmes de Diougob invitées au changement de comportement

SAINT-LOUIS: DURABILITÉ ENVIRONNEMENTALE ET SOCIALE. Les femmes de Diougob invitées au changement de comportement

Le cadre de vie des populations et la sauvegarde des infrastructures communautaires tiennent beaucoup pour les responsables du projet de relogement des sinistrés de la Langue de Barbarie à Diougob. C’est ainsi que des plans d’action sont élaborés avec la collaboration des services techniques pour sensibiliser les femmes à changer de comportement par le respect de la réglementation urbaine.

Pour mieux planifier la réinstallation des populations sur le site de relogement définitif de Diougob dans la commune de Gandon, et sauvegarder les ouvrages et équipements communautaires, le Projet de relèvement d’urgence et de résilience à Saint-Louis (Serrp) a mis en œuvre une approche inclusive, participative et consensuelle dans le but de mieux responsabiliser les communautés locales dans les stratégies de communication pour le changement de comportement.
Pour s’assurer d’une bonne organisation spatiale et de la durabilité environnementale et sociale du site de relogement définitif, face à la récurrence des risques de dégradation rapide de la qualité de vie de près de 15 000 personnes, les services de l’Urbanisme, de l’hygiène, de l’assainissement, de la construction, de l’environnement,
membres du Comité technique du SERRP ont conçu et élaboré des réponses et outils permettant aux populations déplacées de s’approprier les bonnes pratiques, de respecter la réglementation urbaine et de faire respecter la réglementation à travers la vulgarisation des divers codes de l’Urbanisme, de l’hygiène, de l’assainissement, de la construction, de l’environnement.
Pour atteindre cet objectif de changement de comportement, la femme est mise au coeur du dispositif. A en croire l’expert social du projet, Ousmane Ndiaye, c’est dans cette logique qu’un dispositif d’accompagnement est mis en place avec les acteurs locaux pour mieux susciter la participation communautaire afin de contribuer efficacement à la réduction de la vulnérabilité des femmes.
« Les femmes et leurs familles sont au cœur des secteurs urbains clés qui nécessitent de plus en plus un changement de comportement des populations » a expliqué Oumar Ndiaye.
Avant d’inviter les populations bénéficiaires des infrastructures communautaires à etre solidaires et à adhèrer aux solutions parce que cette solidarité va permettre de renforcer leurs capacités de résilience en matière de préservation des ouvrages d’assainissement des eaux usées et des eaux pluviales, d’amélioration des conditions d’accès et d’apprentissage à l’école, de renforcement de la dynamique d’intégration et de cohésion sociale, de contrôle et de gouvernance participative et transparente, de gestion durable des ordures ménagères et de lutte contre l’encombrement de la voie publique.
Ainsi la journée de la femme qui est un des temps forts de concertation et de communication a été choisie comme prétexte par le projet Serrp pour lancer son programme d’animation et d’éducation citoyenne visant à vulgariser des principes de bonne gouvernance et la règlementation dans les domaines du cadre de vie, de l’hygiène et de la sécurité du site de relogement définitif de Diougop.  » Pour un une parfaite cohabitation entre personnes déplacées et populations autochtones, il fallait profiter de cette journée pour sensibiliser et i former les femmes sur les questions d’assainissement, d’hygiène, de gestion des ordures et des eaux usées qui pourraient être déversées anarchiquement dans la rue et dégrader par conséquent les acquis de la politique de relogement planifié (place publique, des services publics comme les écoles, postes de santé, marchés etc.) a déclaré l’ expert social, Oumar Ndiaye.
ADAMA SENE



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