Atelier FAMEDEV sur le genre dans la production des professionnelles des médias : «Il y a un recul de la présence féminine dans les médias de 2015 à 2020 » (Mme Penda Seck Diouf).

Atelier FAMEDEV sur le genre dans la production des professionnelles des médias : «Il y a un recul de la présence féminine dans les médias de 2015 à 2020 » (Mme Penda Seck Diouf).

Le Réseau interafricain pour les femmes, les médias, le genre et le développement (FAMEDEV) a organisé à Saint-Louis un atelier de plaidoyer pour l’intégration du genre dans la production des professionnels des médias. Durant deux jours, des journalistes ainsi que des acteurs du Forum civil ont été familiarisés avec le concept de genre. L’objectif de cet atelier était de renforcer les compétences des professionnelles des médias en matière de « genre et médias ». Mme Penda Seck Diouf, consultante et formatrice en genre, plaidoyer et leadership, a animé les sessions et a souligné l’importance de la présence des femmes dans les médias.

 

Elle a déclaré : « Les thèmes mis en œuvre par (FAMEDEV) dans les différentes régions du Sénégal sont hautement pertinents. Ils témoignent d’une réelle prise en compte de la présence des femmes dans les médias, non seulement au niveau institutionnel, mais aussi dans le secteur en général ». Néanmoins, Madame Diouf concède que l’application de certains traités ratifiés par le Sénégal pose problème, tout comme certains engagements pris.

 

Elle a poursuivi : « Où en sommes-nous par rapport à l’engagement du Sénégal qui vise à intégrer et à promouvoir activement la participation des femmes dans tous les programmes et projets, ainsi qu’à garantir la prise en compte du genre au niveau sectoriel afin d’éliminer toute forme de discrimination et d’inégalité, que ce soit en termes d’accès au pouvoir, à l’éducation, à la formation ou aux ressources ? ». Les deux thèmes majeurs abordés lors de cette formation sont issus d’études révélatrices de la présence des femmes et de leur représentation dans les médias, qui se sont avérées mitigées voire insuffisantes. Mais au-delà de la question de la représentation des femmes dans les médias, ces études ont également mis en lumière le fait que les femmes sont largement sous-représentées dans les instances décisionnaires »



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