La Chronique de SOF. Comparaison n’est pas raison.

La Chronique de SOF. Comparaison n’est pas raison.

Il ne faut jamais comparer un dieu à un sujet ni de la patate à de la pomme de terre ou encore du poisson frit à du poisson fumé. C’est blasphématoire. Depuis le sacre de Messi avec l’Argentine, on nous sort des statistiques et nous enquiquine avec des comparaisons et analyses à deux sous. Cela changera-t-il le cours de l’histoire? Que non. Quand on pousse la naïveté jusqu’à débiter que la FIFA a tout orchestré pour que l’Argentine gagne le trophée, il y a vraiment de quoi être inquiet.

Mbappé et la France ont perdu la finale, cela n’enlève en rien leur mérite. Que Mbappé ait inscrit 8 buts n‘à rien d’extraordinaire ni d’inédit. Sandor Kocsis en a mis 11 en 1958, Just Fontaine 13 en 1958, Eusebio 9 en 1966, Gerd Muller 10 en 1970 et Ronaldo 8 en 2002 (tout comme Guillermo Stabile en 1930 et Ademir en 1950.). Quant au vieux Messi, il en a mis 7 et à…35 ans s’il vous plaît. Cela ne fait pas de l’attaquant français le meilleur.

Il faut avoir l’honnêteté de reconnaître que Messi est grand, et que Mbappé aussi n’est pas petit. Mais pour pouvoir comparer, il faut attendre d’abord de voir si le petit, d’ici ses 35 ans, sera aussi performant que le grand. A cet instant, on pourra alors peut-être comparer. Mais pour le moment, le seul et unique maestro, c’est Léo, le Messi. Ceux qui ne sont pas contents peuvent se faire hara kiri ou aller se noyer dans l’océan Atlantique.

 



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