« LES MATINÉES DE L’INSERTION  » : Abdourahmane Ly » C’est une rencontre entre l’offre et la demande »

« LES MATINÉES DE L’INSERTION  » : Abdourahmane Ly » C’est une rencontre entre l’offre et la demande »

Après la zone centre (Kaffrine , Kaolack, Fatick ) et Matam , la ville de Saint-Louis a été l’hôte des  » matinées de l’insertion  » , organisée par la direction de l’insertion du ministère de la formation professionnelle de l’apprentissage et de l’insertion, en partenariat avec la coopération luxembourgeoise LUX DEV .
Une tribune de rencontre entre l’offre et la demande
Pour Abdourahmane LY , directeur de l’insertion au ministère de la formation professionnelle de l’apprentissage et de l’insertion d’informer et de former les jeunes sur les opportunités d’insertion avec la création de rencontres entre l’offre et la demande en s’appuyant sur les pôles emploi et entrepreneuriat des jeunes.
 » Tout le secteur privé local était présent , les diplômés , chefs d’établissements, le pôle emploi et toutes les structures impliquées pour des entretiens , pour recruter dans le cadre d’octroi de bourses.
Après la formation , la direction de l’insertion est là pour donner la chance aux jeunes de pouvoir découvrir le monde professionnel à travers des stages d’un mois et si possible avoir l’opportunité de créer le besoin en entreprise et être recruté à la fin « . a t-il précisé.
Il s’agit également pour la direction de l’insertion de former les jeunes à des métiers qui répondent aux besoins de l’économie.
Les demandes en main d’oeuvre des entreprises ont été recueillies.
Une activité qui a vu la participation de plusieurs jeunes de la région de Saint-Louis , ainsi que les structures évoluant dans l’employabilité des jeunes.
La direction de l’insertion a saisi l’occasion pour remettre symboliquement des bons de stage aux jeunes bénéficiaires en plus d’une bourse.
Le Sénégal dispose d’une population très jeune selon l’agence Nationale de la statistique et de la Démographie (ANDS) , 75% de sa population sont âgés entre 15 et 35 ans, avec une forte proportion travaillant dans le secteur informel et dans l’auto-emploi.
Selon toujours la même source , 36,2% de cette frange de la population n’ont ni emploi, ni éducation et n’ont suivi aucune formation parmi les 200 000 jeunes en quête du premier emploi qui arrivent chaque année sur le marché
Pour cette activité, un intérêt particulier est porté sur les jeunes de 15 à 25 ans, particulièrement les jeunes femmes de la zone de concentration opérationnelle (ZCO) des régions de Louga, Matam, Saint-Louis, Diourbel, Fatick, Kaolack et Kaffrine ainsi que la zone périurbaine de Dakar (Rufisque, Guédiawaye et Pikine).

courrierinfo



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