SAINT-LOUIS : 11e EDITION DU FESTIVAL « METISSONS » De belles innovations pour relancer l’évènement culturel

Après deux années sabbatiques dues à la crise sanitaire de la Covid-19, le festival « Métissons » de Saint-Louis reprend ses droits pour les  26 et 27 novembre prochains.
Face à la presse à l’Institut Français de la vieille cité, le comité d’organisation de  la 11e édition a assuré que toutes les  dispositions sont prises  pour une belle  réussite de l’évènement. D’ailleurs pour marquer un retour en force,  la nouvelle équipe a  porté son choix sur Michael Soumah, comme directeur artistique du festival. Des artistes de renommée internationale dont Sheikha Legend, la franco-sénégalaise Maina,  le guitariste  sénégalo-béninois Bolero and the African Groove, entre autres musiciens animeront les concerts à l’Institut et dans différents endroits de la ville.
La ville tricentenaire, carrefour culturel et touristique, deux piliers qui malheureusement depuis quelques années traversent des moments très difficiles. Ainsi pour jouer leur partition dans le développement socio-économique de la région Nord, de bonnes volontés ont mis en place le festival « Métissons » qui n’a d’autre ambition que d’être un outil de promotion pour le rayonnement de Saint-Louis et de sa région. Pour Ababacar Gueye qui a remplacé Jean Michel Schmit à la tête du comité d’organisation du festival  « Métissons »,  les innovations de  l’édition 2021 sont  aussi une autre façon de relancer  l’évènement culturel après un  temps d’arrêt causé par la pandémie de la Covid-19. «  La 11e édition intervient dans un contexte  mondial particulier, avec le coronavirus qui a bouleversé toutes habitudes mais le festival  s’est fixé des objectifs. C’est pourquoi,   il parait  au comité d’organisation plus que jamais important que « Métissons » maintienne son pacte avec la culture et avec Saint-Louis » a déclaré Babacar Gueye. Pour cela, a-t-il ajouté, toutes les dispositions sont prises pour une parfaite organisation en collaboration avec nos partenaires. « Pour le moment, seuls  les 2/3 du budget sont bouclés mais nous avons l’assurance des partenaires qu’avant le début du festival, tout sera réglé. Pour l’hébergement et la restauration des artistes invités, les hôtels partenaires du festival ont fait l’essentiel. Pratiquement de ce côté, nous n’avons plus de soucis à se faire » a signalé le président Gueye.
Abordant la programmation artistique de la 11e édition, le désormais président d’honneur  du festival « Métissons » de Saint-Louis, Jean Michel Schmit, a rappelé  que les organisateurs
ne cherchent pas d’argent avec le festival. « Mais  nous sommes intéressés  plutôt par la promotion de  jeunes talents pour leur permettre d’éclore. Beaucoup d’artistes comme Pape et Cheikh, Maréma et le groupe Takeifa, Maïna qui revient cette année, ont fait les beaux jours du festival. Aujourd’hui ils mènent de belles carrières internationales » a expliqué Jean Michel Schmit.  Ce qui a été confirmée par la directrice de l’Institut culturel Français qui prenait part à la conférence de de presse, pour Isabelle Boiro-Gruet, les organisateurs de Métissons, sont de véritables « découvreurs de pépites » qui méritent soutien et appui.
Vu le contexte actuel, les organisateurs ont décidé de faire de l’Institut Français le lieu des concerts payants. Toutefois ils comptent organiser comme lors des précédentes éditions
des concerts apéritifs dans certains hôtels et restaurants de la place pour accompagner la saison touristique.  La boucle de l’événement sera bouclée par le légendaire  Takkussan-Ndar en calèche à travers les rues.
Il faut signaler qu’il sera intégré dans le programme du festival « Métissons » 2021, la 1ére édition de la  nuit blanche de l’Institut culturel Français de Saint-Louis, qui sera marquée par différentes activités culturelles dans l’Ile, à Guet-Ndar et à Diamaguéne dans le faubourg de Sor.
Adama  SENE


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