Figurant parmi les 27 priorités du Plan Sénégal Emergent, la pisciculture est une activité de développement durable qui est devenue, depuis quelques années, mais également un important secteur pourvoyeur d’emploi. Dans cette optique, le directeur général de l’ANIDA, El Hadji Malick Sarr et la directrice de l’Agence Nationale de l’Aquaculture, Dr Tening Sene étaient en visite hier dans la région de Saint-Louis. Accompagné d’une forte délégation et des techniciens spécialistes dans le domaine de la pisciculture, le directeur général de l’ANIDA s’est rendu d’abord au bassin de pisciculture de l’Université Gaston Berger. Sur place, 5 000 alevins ont été injectés dans l’étang situé à l’UGB, pour permettre aux étudiants de l’UFR Aquaculture de faire de la pratique de la pisciculture. Après l’étape de l’UGB, la délégation s’est arrêtée au village de Ndiawdoune où 20 000 alevins ont été introduits dans le cours d’eau pour le repeuplement du fleuve en poissons. Une action fortement appréciée par les populations du village qui tirent une bonne partie de leurs revenus dans la pêche artisanale. La visite du directeur de l’ANIDA a été bouclée à la ferme piscicole moderne de Maraye dans la commune de Diama. Aménagée par l’ANIDA, cette ferme qui s’étend sur une superficie de 25 ha, est un modèle de réussite en matière de pisciculture. Dans cette ferme, modèle étatique d’un partenariat Public-Privé, les infrastructures d’exploitation sont composées d’une écloserie, dimensionnée pour une production de 5 millions d’alevins dont le pré grossissement se fera dans 20 étangs de 2500 m2. Les activités menées dans cette ferme permettent de créer des emplois au grand bénéfice de la population locale. S’exprimant à l’issue de la tournée, le directeur de l’ANIDA, El Hadji Malick Sarr a magnifié l’importance de la pisciculture et le travail que les deux directions de l’ANIDA et de l’ANA abattent ensemble sur l’étendue du territoire « Nous sommes avec la directrice de l’ANA pour montrer qu’ensemble nous pouvons faire de grandes choses pour les populations. L’ANA à la charge . Et ANIDA à la charge d’être une abeille ouvrière et de multiplier ce que l’ANA est en train de faire » assuré Dr El Hadji Malick Sarr.