Suite aux images et autres informations relayées par la presse sur la supposée inondation de l’aéroport international de Saint-Louis Ousmane Masseck Ndiaye, le ministre du Tourisme et des Transports aériens, Alioune Sarr, était ce mercredi dans la capitale du nord. Il a effectué une visite expresse de l’infrastructure pour constater de visu la situation. En compagnie du directeur des infrastructures aéroportuaires Souleymane Ndiaye, le ministre Alioune Sarr a visité le pavillon présidentiel et les autres compartiments de l’aéroport. S’adressant à la presse, le ministre du Tourisme et des Transports aériens a indiqué qu’il venu à Saint-Louis pour deux raisons. La première, c’est de préparer comme le grand tracé Toulouse-Saint-Louis qui doit se tenir le 22 septembre et qui doit mobiliser plus de 26 appareils. « C’est un évènement qui apporte un boom économique au secteur touristique de Saint-Louis et de toute la région, mais également regarder, comme on a l’habitude de le faire de façon régulière l’état d’avancement des travaux de l’aéroport de Saint-Louis », a-t-il expliqué. « Nous sommes aujourd’hui dans la phase d’homologation de l’aéroport et je suis heureux de constater que toute l’infrastructure est bien là, intacte. Je suis vraiment satisfait de voir cela. Cet investissement qui est un projet important du président Macky Sall pour la région de Saint-Louis, mais également pour le Sénégal, vise à améliorer le déplacement de nos concitoyens dans cette région de manière sécurisée, mais aussi de planifier, anticiper sur la phase d’exploitation du gaz à Saint-Louis », a laissé entendre le ministre. Interpellé sur l’inondation constaté sur cette infrastructure qui vient juste d’être inaugurée, le ministre Alioune Sarr a minimisé ces informations qui, selon ses propos relèvent des fake-news. « Vous avez vu comme moi et vous êtes les meilleurs témoins. Je ne vais pas m’étaler dans la polémique stérile. Nous suivons les instructions du président Macky Sall de réaliser des infrastructures pour aujourd’hui et la prochaine génération. On n’a pas besoin de dire davantage sur des choses qui relèvent plus du fake-new que d’autres choses », a-t-il déclaré.
