Victorine Ndeye :  « Personne ne détient le monopole de la vertu, et personne ne devrait se cacher derrière un « projet » pour ternir notre image. »

 Victorine Ndeye : « Personne ne détient le monopole de la vertu, et personne ne devrait se cacher derrière un « projet » pour ternir notre image. »

 

Ce samedi, Victorine Ndeye Ministre de la Microfinance et de l’économie social était à l’Université Gaston Berger pour présider la conférence sur la Microfinance Islamique. Pur produit de l’Université Gaston Berger, le Ministre de la microfinance et de l’économie Sociale s’adressant aux étudiants, a vivement dénoncé les saccages survenus dans les universités du pays et a plaidé en faveur de la préservation de l’unité nationale.

 

Dans un discours poignant, Victorine Ndeye a réagi contre les critiques incessantes envers les institutions universitaires.

 

« Si j’ai choisi de m’écarter du thème de cette rencontre pour partager ces propos, c’est pour m’adresser à mes jeunes frères et sœurs, voire à mes enfants. Je suis une mère de famille, une femme politique, un Ministre de la République, un Maire de commune, diplômée de l’Université Gaston Berger, un produit authentique de l’école républicaine… mais je suis aussi engagée aux côtés de Son Excellence le Président Macky SALL, que j’ai découvert à travers le Plan Sénégal Émergent, que j’ai apprécié pour son attachement à son pays, pour le Sénégal qu’il porte au cœur. Il est donc crucial que nous, dirigeants, arrêtions d’être diabolisés et que notre engagement soit qualifié d’opportunisme.

 

Personne ne détient le monopole de la vertu, et personne ne devrait se cacher derrière un « projet » pour ternir notre image, nous opposer ou éloigner nos enfants des centres du savoir », a déclaré Victorine Ndeye.

 

Elle a poursuivi sur cette lancée, insistant que « Nous n’avons pas le droit de détruire nos universités, ni d’y mettre le feu, mais il est également de la responsabilité des intellectuels, de nos aînés et de ceux chargés de transmettre le savoir, de s’assumer et de ne pas céder face à la fabrique d’insultes, de calomnies, de médisances et même de menaces physiques… car vos positions, vos discours, vos croyances vous définissent. Refusons cette dictature de la pensée, acceptons pour chacun sa conviction, son engagement, son choix, tant que cela ne perturbe pas la cohésion sociale et l’unité de notre nation » a-t-elle encore soutenu.



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