Bira Sene, président CNG de lutte.  » Nous avons une mission qui est de gérer de développer la lutte »

Bira Sene, président CNG de lutte.  » Nous avons une mission qui est de gérer de développer la lutte »

Saint-Louis  abritera le drapeau du chef l’état édition 2023. À cet effet, le président  du CNG de lutte, Bira Sene était mercredi  à  Saint-Louis. Accompagné d’une forte délégation, le patron de la lutte sénégalaise  se entretenu avec les autorités régionales  et les acteurs de la lutte. Après les rencontres avec le gouverneur et l’adjoint au Maire chargé du sport, le président Bira Sene a rencontré  les acteurs de la lutte des départements de Saint-Louis,  Dagana  et Podor. Pendant plus de 2 heures, les acteurs de la Lutte de la région de Saint-Louis ont exposé leurs problèmes au patron de la lutte sénégalais. Le sport étant une compétence transférée, le président du CNG les a invités à se rapprocher des autorités locales, des mécènes  et autres parrains pour redynamiser la lutte dans la zone nord.  Toutefois, Bira Sene n’a pas caché sa satisfaction  au sortir de cette rencontre qui, selon a été très intéressante en direction de la 23ème édition du drapeau du chef de l’État que Saint-Louis va organiser du 5 au 8 mai 2023.  Interpellé sur l’actualité de la lutte surtout sur le combat entre Modou Lo et Ama Baldé, il a indiqué que  le CNG n’a  pas encore reçu un certificat de guérison de Modou Lo « Le certificat de guérison de Modou on l’attend, on  ne l’a pas encore reçu. Modou Lo est présentement sous contrat, il ne peut pas lutter parce qu’il est malade. Jusqu’au moment je vous parle  je suppose qu’il est malade, parce qu’une note lui a été adressée  pour lui dire que le combat est reporté État  pas annulé. Quand il(Modou Lo) produira un certificat de guérison, en ce moment-là le CNG va fixer  une date à laquelle il affrontera son adversaire Ama Baldé » a  assuré le président Bira Sene. Sur la durée de la saison qui doit être normalement clôturée le 31 juillet,  le président du CNG de lutte évoque un regain d’intérêt envers la lutte qui les oblige à faire de compréhension pour  les acteurs et le développement de la lutte.  « Nous avons une mission qui est de gérer de développer la lutte. Développer la lutte requiert  une bonne administration et le respecte des règles. La saison a été ouverte le 15 septembre  administrativement, mais les combats n’ont démarré que le 1er octobre. Depuis qu’on  est là, il y a un regain d’intérêt pour la lutte. Il y a plusieurs promoteurs qui veulent organiser de combats de lutte. Il y a aussi le faite qu’on sort d’une année de covid. On est resté 6 mois sans organiser. Il y avait le couvre-feu et il fallait gérer cette pandémie. Cette année encore, nous avons beaucoup plus de promoteurs. Avec cette nouvelle donne avons-nous le droit de dire non à ceux sénégalais comme nous que vous n’aviez pas le droit d’organiser ?  Autant que les promoteurs voudront organiser,  que les lutteurs voudront lutter et que l’autorité  nous accompagner  nous sommes prêt à aller jusqu’au 15 aout pour épuiser le calendrier qui déjà préétabli. »

Cheikh Ba

 



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